« Tisser une toile de résilience »

Les élèves voient des définitions de la résilience et des exemples de résilience.

L'activité de mise en train suivante peut être réalisée dans un cercle de partage qui porte sur les points suivants :

1. Demander aux élèves s'ils ont déjà entendu le mot « résilience ». Qu'est-ce que ce mot signifie pour eux?

2. L'enseignant raconte une histoire qui illustre la résilience dans sa vie personnelle (par ex., un moment difficile qu'il a réussi à surmonter).

3. L'enseignant présente aux élèves quelques définitions de la résilience, par exemple :

« Les concepts autochtones de résilience peuvent être perçus comme étant l'habileté de s'adapter et d'avoir une vision des outils qu'il faut pour réussir. » (Hansen & Antsanen, 2016)

« Une personne résiliente relève les défis en puisant dans ses ressources personnelles, ses forces et d'autres capacités positives de son capital psychologique comme l'espoir, l'optimisme et le sentiment d'autoefficacité. » (Pennock, 2019)

4. L'enseignant donne aux élèves le temps de faire le lien entre leur définition de la résilience et l'histoire personnelle qu'il a racontée. Les définitions peuvent être affichées sur du papier graphique ou un tableau interactif pour renforcer les liens et la compréhension de la résilience.

L'activité de mise en train invite les élèves à écouter le récit de leur enseignant qui décrit un défi personnel qu'il a surmonté, et à examiner les définitions de la résilience qui touchent les apprenants spirituels et intellectuels. 

L'objectif de cette activité est de donner aux élèves l'occasion d'examiner des exemples de résilience dans leur propre vie et celle de leurs proches (membre de la famille, ami proche, etc.).

1. L'enseignant remet une feuille de papier de bricolage au groupe et le document « Rappel de résilience » à chaque élève. 

• 2. À l'aide du document, les élèves devront :
  Décrire un défi qu'un proche ou eux-mêmes ont eu à surmonter à un moment de leur vie;
• Réfléchir et donner trois exemples sur la manière dont un proche ou eux-mêmes ont réussi à surmonter le défi;
• Indiquer un mot ou une phrase clé dans leurs récits qui exprime le mieux leur résilience.

3. Les récits seront affichés sur un babillard ou un mur dans la classe. L'enseignant doit demander aux élèves de choisir les récits qu'ils sont à l'aise de présenter à la classe. 

4. Chaque élève imprime une copie de son histoire qui sera collée sur le papier de bricolage. Plier le papier de bricolage en deux. À l'intérieur du papier de bricolage plié, les élèves collent leur histoire sur la partie supérieure et leurs trois moyens de surmonter le défi sur la partie inférieure. Sur l'extérieur du papier de bricolage plié, ils écrivent leur mot ou leur phrase clé à l'aide d'un marqueur. Le résultat s'appelle un « Rappel de résilience ».

5. Une fois leur rappel créé, les élèves trouvent un espace sur le mur ou le babillard désigné pour afficher tous les rappels de résilience. Les rappels peuvent être disposés de manière aléatoire, pourvu que chaque élève puisse exposer le sien. On demande ensuite au premier élève de coller un bout de ficelle dans l'un des coins de son rappel, puis à l'élève suivant de joindre la ficelle à son rappel après l'avoir affiché. Cette procédure se poursuit jusqu'à ce que tous les rappels aient été affichés et liés ensemble. Une fois le dernier rappel affiché et lié, le mur ou le babillard devrait ressembler à une toile. 

L'activité « Rappel de résilience » permet d'établir un lien entre les apprenants en intégrant des éléments individuels, collectifs, écrits, verbaux et visuels. L'interconnexion au sein de la salle de classe répond aux quatre différents types d'apprentissages.

Les élèves peuvent examiner de plus près les caractéristiques liées à la résilience en regardant des vidéos de détenteurs de savoirs qui donnent leur point de vue sur le mino-bimaadziwin (la bonne vie).

1. L'enseignant diffuse une ou plusieurs vidéos proposées dans cette activité pédagogique, « Oshkaatisak Kikinohamaakewin » (voir la partie « Matériel didactique » dans cette activité).  Les vidéos nous montrent des détenteurs de savoirs du Nord-Ouest ontarien qui nous donnent leur point de vue sur le mino-bimaadziwin (la bonne vie). L'enseignant devrait regarder ces vidéos avant de les diffuser dans la classe afin de déterminer quelles vidéos ou portions de celles-ci sont les plus appropriées pour les discussions en classe. Par exemple, dans la vidéo intitulée Knowledge Keeper discusses Indigenous Education (une gardienne du savoir parle d'éducation autochtone), Laura Calmwind décrit le concept de dons qui habite la jeunesse autochtone. C'est un exemple de lien avec l'activité de « Rappel de résilience ». 

2. L'enseignant peut terminer l'activité par un cercle de partage. Les élèves peuvent parler de ce qu'ils ont appris et soumettre leurs réflexions à propos de l'activité « Rappel de résilience » ou des messages contenus dans la ou les vidéos. 

Cette activité fait participer les apprenants de manière physique, intellectuelle, émotionnelle et spirituelle.