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Les mini-écoles de la santé (Université de Montréal)

Les mini-écoles de la Santé sont un projet initié par le Dr Stanley Vollant et maintenant piloté par Dr. Éric Drouin. Ce projet est issu d’une collaboration entre le Comité interfacultaire opérationnel de l’Université de Montréal, le Comité étudiant interfacultaire de l’UdeM (responsables des activités de formation à la collaboration interprofessionnelle) et le Groupe d’intérêt […]

Les mini-écoles de la Santé sont un projet initié par le Dr Stanley Vollant et maintenant piloté par Dr. Éric Drouin. Ce projet est issu d’une collaboration entre le Comité interfacultaire opérationnel de l’Université de Montréal, le Comité étudiant interfacultaire de l’UdeM (responsables des activités de formation à la collaboration interprofessionnelle) et le Groupe d’intérêt pour la santé des Autochtones (GISA)de l’UdeM .
C’est en 2011 que le Dr. Stanley Vollant, premier chirurgien autochtone du Québec, crée les mini-écoles de la santé. En s’alliant avec des étudiants en médecine de l’UdeM, Dr. Vollant désire aller à la rencontre des jeunes autochtones des communautés autochtones du Québec . « L’idée est d’aller jouer avec eux, de les stimuler, de leur mettre un sarrau et un stéthoscope. Leur apprendre à écouter le cœur et à regarder dans une oreille, leur parler de médecine, de santé, de prévention. Peut-être qu’ils ne deviendront pas tous médecins, mais ils vont peut-être aller très loin. » .
Le temps d’une journée, à raison de deux fois par année, une quarantaine d’étudiants de l’UdeM, maintenant en provenance de tous les programmes de la santé et des services sociaux visitent les communautés atikamekw du Québec . Par des échanges, de l’animation d’ateliers dynamiques et informatifs sur la santé les étudiants universitaires contribuent à soutenir la persévérance scolaire des jeunes autochtones, de stimuler leur intérêt pour les études supérieures et une carrière en sciences de la santé, de favoriser de saines habitudes de vie et, par-dessus tout, de les encourager à croire en leurs rêves! En réciprocité, elles ont aussi pour objectif de soutenir le développement de la compétence culturelle des étudiants en sciences de la santé et de découvrir des réalités autochtones trop souvent peu ou méconnues .
Le programme de la Mini-École de la santé, maintenant organisé par le GISA, est sans cesse en évolution. En 2013, la bibliothèque de la santé de l’UdeM se joint au projet en proposant d’ajouter un volet documentaire. Des livres sur la santé et les sciences sont sélectionnés par les bibliothécaires et présentés aux enfants et ensuite donnés aux bibliothèques des écoles. Ainsi près de 350 livres neufs ont été distribués à 7 écoles primaires et secondaires des écoles atikameks et innues . Depuis 2014, GISA et ses Mini-Écoles de la santé tentent d’aller à la rencontre de plus de jeunes. Ainsi, au cours d’une semaine, une vingtaine d’étudiants parcourent les communautés innues de la Côte-Nord. De Pessamit à Nutashquan (en 2014) auquel s’ajoute en 2016 Ekuantshit.

Les mini-écoles de la santé jouissent d’une grande couverture médiatique (http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/643527/mini-ecole-stanley-vollant-wemotaci), elles constituent une expérience très prisée chez les étudiants de L’Université de Montréal et sont attendues par les étudiants des écoles de communautés.