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Prince George Native Friendship Centre

Discussion with the Early Childhood Services Director on the Aboriginal Head Start Program.

Discussion with the Early Childhood Services Director on the Aboriginal Head Start Program.

Saskatchewan Urban Native Teacher Education Program (SUNTEP)

SUNTEP is a teacher education program that focuses on Métis education and student success.

Janice Thompson is the Program Head for the Saskatchewan Urban Native Teacher Education Program (SUNTEP). SUNTEP is a four-year, fully accredited Bachelor of Education program offered by the Gabriel Dumont Institute in cooperation with the Ministry of Advanced Education, the University of Regina, and the University of Saskatchewan. Prospective students can find campuses located in Saskatoon, Prince Albert, and Regina. The education program is designed around Métis education, cultural revitalization, and language reclamation. The program’s foundations are centered around relationships, academic and personal supports, and land-based learning. Currently, SUNTEP is the only post-secondary academic program in the country that offers Michif as an approved language credit. Thompson believes that, like First Nations education, Métis education needs to be mandated by the province so that Métis history, identity, language, and culture are no longer an after-thought. Equality in education means that our education system must be inclusive of all Indigenous groups, Inuit, Métis, and First Nations, and be mandated by our provincial government.

White Cloud Head Start Program

The White Cloud Head Start Program provides Indigenous pre-school children with a positive sense of themselves, their culture and offers them an opportunity to develop and learn different skills to be successful in the school system. The program is located at Sherwood Elementary School in Edmonton, Alberta. The program is one of 16 programs through […]

The White Cloud Head Start Program provides Indigenous pre-school children with a positive sense of themselves, their culture and offers them an opportunity to develop and learn different skills to be successful in the school system. The program is located at Sherwood Elementary School in Edmonton, Alberta. The program is one of 16 programs through the Bent Arrow Traditional Healing Society. It supports Indigenous children to walk proudly in two worlds while getting them ready for the regular school system. The White Cloud Head Start Program runs from September – June.

Native Access Program

The Native Access Program is a nine-month transition program for Indigenous students.

The Native Access Program is a nine-month transition program designed to provide Indigenous students with the academic skill necessary for the successful completion of an undergraduate degree.

 »Our Native Access Program is intended for students of Aboriginal ancestry who have not met the regular or mature university entry requirements, or who require academic preparation to become eligible for admission to a Lakehead University program. 

Our innovative programming honours and celebrates Aboriginal heritage while providing culturally appropriate support services. Academic counselling and tutoring is also available, contributing to an environment conducive to success and support.

Over nine months you will complete core courses in English, Study Skills, Indigenous Learning, Mathematics and Science.  » from its website.

https://www.lakeheadu.ca/programs/other-programs/aboriginal-programs/native-access-program

Institution Kiuna

Le mot ‘Kiuna’ [ou kiona] signifie ‘à nous’, ou ‘la nôtre’ en langue abénaquise (Hannis, 2014 dans Dufour 2015). Depuis son ouverture en 2011 dans la communauté abénaquise d’Odanak, l’Institution Kiuna constitue le seul établissement postsecondaire conçu par et pour les Premières Nations du Québec. Depuis lors, l’établissement a traité près de quatre cents demandes […]

Le mot ‘Kiuna’ [ou kiona] signifie ‘à nous’, ou ‘la nôtre’ en langue abénaquise (Hannis, 2014 dans Dufour 2015). Depuis son ouverture en 2011 dans la communauté abénaquise d’Odanak, l’Institution Kiuna constitue le seul établissement postsecondaire conçu par et pour les Premières Nations du Québec. Depuis lors, l’établissement a traité près de quatre cents demandes d’admission et accueilli plus de 275 étudiants, toutes nations confondues (principalement mohawk, atikamekw et innue, mais également huronne-wendate, abénaquise, crie, malécite et autres), issus de 24 communautés et 10 villes du territoire du Québec, en plus de trois étudiants originaires d’autres provinces et pays (Hannis, 2017). L’initiative résulte du travail de concertation entre le Conseil en éducation des Premières Nations (CEPN) -qui en assure la direction générale-, l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) et ses communautés membres. Elle a officiellement été adoptée lors du Forum socioéconomique de Mashteuiatsh de 2006 suite à l’engagement formel des gouvernements provincial et fédéral (Dufour, 2015b; Hannis, 2017). Jusqu’à l’atteinte éventuelle de sa pleine autonomie administrative prévue pour 2021, il s’inscrit comme un centre d’études collégiales bilingue affilié au cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et le Collège Dawson. Ses programmes novateurs sont officiellement reconnus par le Ministère de l’Éducation et des Études supérieures (MEES). L’Institution Kiuna constitue un modèle exclusif au Québec puisqu’il présente une adaptation culturelle non seulement des services d’accueil et de soutien pour ses étudiants issus à plus de 90% des communautés autochtones, mais également de ses curriculums pédagogiques, activités parascolaires, accompagnement psychosocial et milieu de vie. La sécurité culturelle s’avère ainsi transversale à tous les éléments de son projet pédagogique qui vise non seulement à favoriser la persévérance et la diplomation postsecondaires de ses étudiants, mais également à promouvoir la fierté culturelle et l’enracinement identitaire (Dufour, 2015). Son approche vise à promouvoir les identités ainsi que les patrimoines culturels, l’innovation et l’ouverture à l’autre (Kiuna, s.d.). Si l’Institution Kiuna offre un cadre postsecondaire spécifiquement adapté aux besoins des étudiants de Premières Nations, il est également ouvert aux étudiants allochtones et vise à favoriser la rencontre ainsi que les échanges réciproquement bénéfiques avec la société majoritaire. Son équipe de professionnels compte 28 employés autochtones et allochtones et est dirigée par une administration composée de membres des Premières Nations (Hannis, 2017). En 2015, près de la moitié du corps enseignant s’identifiait comme Premières Nations (Dufour, 2015). Les installations actuelles de Kiuna présentent notamment six salles de classe, un complexe de résidences étudiantes (prévoyant également des appartements familiaux pour accueillir les étudiants-parents et leurs enfants), une petite bibliothèque, un parc informatique, une salle communautaire, un système de téléconférence et un studio de radio (Dufour, 2015). Un extérieur gazonné comportant un tipi, un shaputuan d’écorce, une tente prospecteur et un rond de feu sert également de terrain culturel pour l’organisation d’activités traditionnelles et culturelles, mais également pour la dispense de certains cours (ex. arts et anthropologie). Des invités autochtones et des aînés issus des communautés sont fréquemment invités à venir animer des ateliers ou échanger avec les étudiants. Étant donné la petite taille de l’institution, les étudiants bénéficient également d’un encadrement individualisé et d’une offre de services diversifiée, bien que culturellement sécuritaire. Le suivi psychosocial s’inscrit dans une approche pédagogique concertée et adaptée aux besoins de chacun (Hannis, 2017). Au sein de cette approche, la réussite éducative ne se limite pas à de simples évaluations méritocratiques, mais intègre également le développement psychosocial et la progression individuelle (Dufour, 2015). Un important travail est donc opéré pour favoriser le travail de contextualisation historique, la revitalisation culturelle, mais également la confiance individuelle des étudiants dans le but d’atténuer les stigmates idéologiques et destructeurs infligés sur le plan intergénérationnel par les violences assimilatrices de l’histoire coloniale (Dufour, 2015b; Hannis, 2017). À son programme principal de Sciences humaines- Premières Nations, s’ajoutera, dès 2018, un nouveau diplôme d’étude collégial en Arts, lettres, communication profil langues des Premières Nations ainsi que le nouveau programme Techniques de communication dans les médias, option Journalisme- Premières Nations dès l’automne de la même année en collaboration avec le Cégep de Jonquière. L’institution Kiuna offre également des programmes menant à des attestations d’études collégiales qui répondent aux besoins ponctuels des communautés (ex. éducation spécialisée et contextes autochtones, Comptabilité pour les Premières Nations et les Inuit, etc.) ainsi que le programme Tremplin DEC Premières Nations (Ibid.). Depuis 2017, un partenariat établi entre le Centre de développement et de formation de la main-d’oeuvre huronne-wendate (CDFM) de Wendake permet à l’Institution d’accueillir des étudiants du secteur secondaire adulte venus compléter au maximum 10 unités pour l’obtention de leur diplôme d’études secondaires (DEP) afin de faciliter leur passage au niveau collégial (Ibid.). À l’automne 2017, l’Institution cumulait une moyenne de 77,5% de rétention de ses étudiants, tous programmes confondus. Depuis 2013, plus de soixante-seize diplômes collégiaux ont complété leurs études à l’Institution Kiuna (Ibid.). La presque totalité (90%) des diplômés en Sciences humaines-Premières Nations a fait le choix de poursuivre leurs études au niveau universitaire. Bien que s’inscrivant dans une certaine continuité culturelle qui prône l’établissement de ponts historiques entre la tradition et la modernité, Kiuna souhaite favoriser l’innovation et l’actualisation des cultures des Premières Nations. L’histoire de la création de l’Institution Kiuna s’inscrit d’ailleurs en ligne directe avec l’expérience du Collège Manitou de La Macaza (1973-1976), l’un des premiers établissements postsecondaires par et pour les étudiants autochtones du Canada (Dufour, 2017). Tout comme son prédécesseur, l’Institut Kiuna souhaite favoriser l’émergence d’un nouveau leadership autochtone capable de tracer la voie vers une éventuelle autodétermination des peuples.

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RÉFÉRENCES

Arriola, J.-T., & Hannis, P. (2016). L’intégration des services psychosociaux au soutien pédagogique comme outil de persévérance scolaire chez les Premières Nations: La pratique de l’Institution Kiuna. Revue de la persévérance et de la réussite scolaires chez les Premiers Peuples, 2, 66 69. Consulté à l’adresse http://colloques.uqac.ca/prscpp/files/2016/11/jtarriola.pdf

Arriola, J.-T., & Hannis, P. (2016). Integration of Psychosocial Services to Educational Support as Retention Tool for First Nations: The Practice of Kiuna Institute. Journal of Perseverance and Academic Achievement for First Peoples volume 2, 2, 66 69. Consulté à l’adresse http://colloques.uqac.ca/prscpp/files/2016/11/jtarriolaA.pdf

Conseil en éducation des Premières Nations/ First Nations Education Council (CPEN/FNEC). (2015). Unique Learning Environment of Kiuna Institution. Consulté à l’adresse https://vimeo.com/145662493

Conseil en éducation des Premières Nations/ First Nations Education Council (CPEN/FNEC). (2015). Cadre d’apprentissage unique de l’Institution Kiuna, Consulté à l’adresse https://vimeo.com/145662308

Dufour, E. (2015a). La sécurité culturelle en tant que moteur de réussite postsecondaire: Enquête auprès d’étudiants autochtones de l’Institution Kiuna et des espaces adaptés au sein des établissements allochtones (Mémoire en anthropologie). Université de Montréal, Montréal. Consulté à l’adresse http://colloques.uqac.ca/prscpp/files/2016/11/edufour.pdf

Dufour, E. (2015b). « Une école où tu réapprends à être fier de ce que tu es… »: L’Institution Kiuna et le programme Sciences humaines – Premières Nations. Recherches amérindiennes au Québec, 45(2 3), 163 176. http://www.emanuelledufour.com/uploads/1/1/0/8/110898763/kiuna-_raq.pdf Translated to English by Mikayla Cartwright: http://www.emanuelledufour.com/uploads/1/1/0/8/110898763/kiuna._english._edufour.cartwright.pdf

Dufour, E. (2016). Cultural Security in Post-Secondary Education: The Case of the Kiuna Institution. Journal of Perseverance and Academic Achievement for First Peoples, 2, 70 73. Consulté à l’adresse http://colloques.uqac.ca/prscpp/files/2016/11/edufourA.pdf

Dufour, E. (2017). Du Collège Manitou de La Macaza à l’Institution Kiuna d’Odanak: la genèse des établissements postsecondaires par et pour les Premières Nations au Québec. Revue d’histoire de l’Amérique française, 70(4), 5 33.

Gouvernement du Québec. (2017). Enregistrement vidéo du 2017-10-25: Prudence Hannis, Collège Kiuna. Consulté à l’adresse https://www.cerp.gouv.qc.ca/index.php… Kiuna College. (s.d.). Kiuna. Consulté à l’adresse http://kiuna-college.com/en/

Kiuna Institution. (2017). Annual Report 2016-2017. Consulté à l’adresse http://kiuna-college.com/en/wp-content/uploads/2017/12/annual-report-2016-2017-web.pdf

O’Bomsawin, A.-P. (2011, décembre). Kiuna. 8th Fire. CBC. Consulté à l’adresse http://www.cbc.ca/player/play/2199819068 Un avenir prometteur pour l’Institution Kiuna d’Odanak, seul cégep autochtone du Québec. (2016, septembre 5). Info. Radio-Canada. Consulté à l’adresse http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/801232/autochtones-college-cegep-ministere-education