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Lindsay Bouchard inspirée par le pavillon urbain

Adoptée à l’âge de trois ans et entourée d’Allochtones toute sa vie, Lindsay Bouchard espère retrouver ses racines et les siens grâce à son inscription au nouveau pavillon de Val-d’Or du Centre régional d’éducation des adultes Kitci Amik de Lac-Simon.L’ouverture de ce point de services pour les Premières Nations situé au Centre d’études Lucien-Cliche a […]

Adoptée à l’âge de trois ans et entourée d’Allochtones toute sa vie, Lindsay Bouchard espère retrouver ses racines et les siens grâce à son inscription au nouveau pavillon de Val-d’Or du Centre régional d’éducation des adultes Kitci Amik de Lac-Simon.L’ouverture de ce point de services pour les Premières Nations situé au Centre d’études Lucien-Cliche a été annoncée mercredi. La jeune femme de 26 ans s’y est inscrite pour la première cohorte, à la fin août.«J’ai travaillé cinq ans comme cosméticienne au Jean Coutu du centre-ville. Je désire retourner aux études finir mon secondaire 5 pour assurer mon avenir. J’aimerais aller en Techniques de gestion et de comptabilité par la suite, indique Lindsay Bouchard.

«On m’a parlé du projet d’avoir un local ici à Val-d’Or directement au Cégep. J’ai trouvécela super intéressant», souligne-t-elle.Se rapprocher.Originaire de la communauté atikamekw Wemotaci, près de La Tuque, Lindsay Bouchard a été adoptée à l’âge de trois ans.«J’ai toujours vécu à Val-d’Or. C’est sûr qu’il va toujours y avoir une quête à essayer de retrouver mes racines. Mais ce n’est pas quelque chose qui m’a empêchée d’avancer. Je suis heureuse quand même, confie-t-elle.«J’ai toujours vécu entourée d’Allochtones. Le pavillon à Val-d’Or va me permettre de rencontrer des gens de ma communauté, des Autochtones comme moi. On y donnera des cours de langue atikamekw. Je ne la parle pas du tout. Mais j’aimerais l’apprendre et l’enseigner à mes futurs enfants, souligne la jeune femme.«Après mes études, j’aimerais aller travailler dans une communauté autochtone. Le pavillon de Val-d’Or m’offre cette possibilité d’aller chercher des références et d’entrer en contact avec des Autochtones. Je vais la prendre cette chance, elle m’ouvrira des portes», conclut Lindsay Bouchard.