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Sous le signe du rassemblement

La première édition des activités d’accueil du salon Uatik pour les étudiants autochtones a eu lieu sur le campus du 29 août au 2 septembre derniers. Cette initiative, dont l’objectif est de sensibiliser la communauté universitaire aux cultures des Premières Nations, Inuits et Métis, s’ajoute aux différentes activités développées depuis l’ouverture de la mineure et […]

La première édition des activités d’accueil du salon Uatik pour les étudiants autochtones a eu lieu sur le campus du 29 août au 2 septembre derniers. Cette initiative, dont l’objectif est de sensibiliser la communauté universitaire aux cultures des Premières Nations, Inuits et Métis, s’ajoute aux différentes activités développées depuis l’ouverture de la mineure et du module en études autochtones à la session d’hiver 2015. À la rencontre des Premières Nations était le thème officiel de la rentrée autochtone 2016. Les activités, ouvertes à tous, comprenaient notamment une série de conférences, un pow-wow sur la Place de la Laurentienne et une dégustation de mets traditionnels. « Il s’agit d’une occasion de se rassembler pour célébrer la rentrée scolaire et montrer à la communauté universitaire qu’il y a des étudiants autochtones ici », explique l’agente de liaison du salon Uatik et étudiante aux certificats en gestion de la santé et des services sociaux et en victimologie, Mélodie Jourdain-Michel. Le salon, dont l’inauguration a eu lieu en septembre 2015, sert de lieu de rencontre pour les étudiants autochtones. Selon Mélodie, il était essentiel qu’il y ait un lieu de partage et d’échange réservé à cette population étudiante. Un espace dont l’importance est cruciale pour les nouveaux venus à l’université. « Souvent, ils ont décroché, puis ils sont retournés au cégep, ils ont eu des enfants, et quand ils arrivent ici, ils doivent concilier le travail, la famille et les études », spécifie-t-elle. Le salon Uatik propose des ressources adaptées, tel qu’un service de soutien psychoculturel et d’aide en français. L’instigatrice et directrice du programme en études autochtones, Marie-Pierre Bousquet, considère qu’il y a toujours eu un intérêt pour les questions autochtones chez les étudiants. « Beaucoup auraient aimé en savoir plus, mais ne savaient pas où aller, ne savaient pas où chercher », nuance-t-elle. La venue du nouveau programme d’études a généré un enthousiasme, ressenti aussi en dehors du campus. « Depuis sa création, on a une augmentation du nombre d’étudiants autochtones qui s’intéressent à l’Université », indique-t-elle. La doctorante en anthropologie et organisatrice de la semaine autochtone de l’UdeM Mitig, Laurence Hamel-Charest constate que le public attiré par la mineure et le module sur les études autochtones offerts au Département d’anthropologie est majoritairement constitué d’étudiants qui ont déjà un intérêt pour ce domaine. « Ultimement, on aimerait que ça touche plus largement d’autres étudiants », s